FR// Les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Les Rois-Mages ont vu dans l’apparition d’une étoile nouvelle le début d’une ère nouvelle: l’ère chrétienne. Seize siècles plus tard, le grand philosophe Pascal, exprimait son effroi devant «le silence éternel des espaces infinis». Mais, bien avant l’aube de l’humanité, le ciel, la voûte céleste ont fasciné, intrigué, effrayé. Les hommes ont voulu en savoir plus: les astronomes, avec leur yeux, avec des lunettes, avec des télescopes, ont interrogé l’espace.
Que font-ils aujourd’hui? Aujourd’hui, ils sont à l'écoute des satellites, des signaux électro-magnétiques, qui leur parviennent d’astres éloignés de milliers d’années-lumière. Est-ce à dire que la dimension poétique, fascinatoire, de l’observation a disparu? Non. Comme leurs collègues chaldéens ou grecs, les astronomes sont d’abord des hommes de passion.

EN// Portrait of a groupe with lens (1991)
The Gauls were afraid the sky would fall on their heads. The Three Kings saw in apparition of a new star, the beginning of a new era: The Christian Era. Sixteen centuries later, the great philosopher Pascal expresses his terror before the «eternal silence of the infinite spaces».
But since well before the dawn of humanity, the sky, the vault of the heavens, has continued to fascinate, intrigue and terrify. Men have sought to know more: astronomers have interrogated space with their eyes, their lenses and their telescopes. What do they do today? Now they listen to satellites, to electro-magnetic signals from stars thousands od light years away. Has the element of poesie and fascination then disappeared? No. Like their Chaldean or Greek counterparts, astromers are above all men of passion.




Caméra: Raymond Fromont
Son: Pierre Mertens
Montage: Eva Houdova
Production: Paradise Films, CBA, Ministère de la Communauté Française
52’, couleur, 16mm