Parler avec elles (2012) - extrait
- mis à jour le 25 03 2012
- Rédigé par Eva Houdova
Une vie à découvert from Eva HOUDOVA on Vimeo.
FR// C'est bien connu, la musique adoucit les moeurs. Le musicien organiste et philosophe Albert Schweitzer disait par exemple «qu'il y avait deux moyens d'oublier les tracas de la vie: les chats et la musique».
Si la première option vous paraît trop contraignante, nous vous proposons d'aller à la découverte du projet «l'Orchestre à l'école».
Lancée en 2009, par l'Asbl ReMuA, cette initiative permet à de nombreux jeunes adolescents de découvrir l'univers de la musique au sein même de l'école, le tout encadré de musiciens passionnés.
La «Télévision du Monde» en coproduction avec le «Centre Vidéo de Bruxelles et ReMuA» vous invite à découvrir les nombreux bénéfices de cette action au travers de six épisodes déjà! (Une série de 12 épisodes).
Le premier volet de cette série vous emmènera, en compagnie de Sarah Goldfarb et son équipe à la rencontre des élèves de l'Athénée Alfred Verwee de Schaerbeek et de l’ Ecole Sainte Marie de Saint-Gilles. Les premiers découvrent de nombreux instruments mais, vous allez vous en rendre compte, faire un choix parmi l'un d'eux n'est pas si facile. Les seconds, quant à eux, se lancent dans l’apprentissage du violon. Cette série va les suivre pendant trois ans, et le spectateur sera témoin de leur progrès.
Caméra: Miléna Trivier
Son: Malika El Barkani
Montage: Eva Houdova
Production: Télevision du Monde, CVB et ReMuA.
FR// Portraits de cinq femmes de Molenbeek-Saint-Jean... D’Afrique subsaharienne, d’origine belge, marocaine ou encore espagnole, Hélène, Jamila, Yvette, Maïté et Nadia ont des destinées originales.
Elles partagent des interrogations communes sur leur place -en tant que femme- dans la société et la manière de transmettre à leurs enfants des valeurs auxquelles elles tiennent. Elles cherchent également leur voie à travers l’expression artistique, activité qui les révèle à elles-mêmes, dans un espace de liberté qui les aide à vivre et qu’elles revendiquent.
Caméra: Miléna Trivier
Son: Ophélie Boully et Malika El Barkani
Montage: Marguerite Lebourgeois
Production: Maison des Cultures et de la Cohésion Sociale à Molenbeek-Saint-Jean
et CPC, 111 rue de la Poste - 1030 Schaerbeek
FR// Les Gaulois craignaient que le ciel leur tombe sur la tête. Les Rois-Mages ont vu dans l’apparition d’une étoile nouvelle le début d’une ère nouvelle: l’ère chrétienne. Seize siècles plus tard, le grand philosophe Pascal, exprimait son effroi devant «le silence éternel des espaces infinis». Mais, bien avant l’aube de l’humanité, le ciel, la voûte céleste ont fasciné, intrigué, effrayé.
Les hommes ont voulu en savoir plus: les astronomes, avec leur yeux, avec des lunettes, avec des télescopes, ont interrogé l’espace.
Que font-ils aujourd’hui? Aujourd’hui, ils sont à l'écoute des satellites, des signaux électro-magnétiques, qui leur parviennent d’astres éloignés de milliers d’années-lumière. Est-ce à dire que la dimension poétique, fascinatoire, de l’observation a disparu? Non. Comme leurs collègues chaldéens ou grecs, les astronomes sont d’abord des hommes de passion.
EN// Portrait of a groupe with lens (1991)
The Gauls were afraid the sky would fall on their heads.
The Three Kings saw in apparition of a new star, the beginning of a new era: The Christian Era. Sixteen centuries later, the great philosopher Pascal expresses his terror before the «eternal silence of the infinite spaces».
But since well before the dawn of humanity, the sky, the vault of the heavens, has continued to fascinate, intrigue and terrify.
Men have sought to know more: astronomers have interrogated space with their eyes, their lenses and their telescopes. What do they do today? Now they listen to satellites, to electro-magnetic signals from stars thousands od light years away. Has the element of poesie and fascination then disappeared? No. Like their Chaldean or Greek counterparts, astromers are above all men of passion.
Caméra: Raymond Fromont
Son: Pierre Mertens
Montage: Eva Houdova
Production: Paradise Films, CBA, Ministère de la Communauté Française
52’, couleur, 16mm
FR// Ce film vous propose de suivre Stefan Marinov, un physicien bulgare dissident, dans sa quête de la vérité physique, politique et humaine. Enfermé trois fois depuis 1967 dans différents asiles psychiatriques en Bulgarie communiste, Marinov vit aujourd’hui en Italie. Il nous parle aussi de sa théorie physique de l’Espace/Temps (opposée à celle, bien connue, d’Einstein). Mais est-ce une raison suffisante pour enfermer un homme dans un asile, que d’avoir une théorie physique opposée à celle mondialement connue? Marinov, comme Galilée, revendique de pouvoir dire non.
EN// This film follows Stefan Marinov, a dissident Bulgarian physicist, in his search for physical, political and human truth. Imprisoned three times since 1967 in various psychiatric hospitals in Bulgaria communist, Marinov lives today in Italy… He tells too, of his physical theory of Time and Space (which contradicts Einstein’s well-known theory). But is having a physical theory which goes against the universally known one, a sufficient reason for commiting a man to an asylum? Marinov, like Galileo, claims the right to say no.
FR// Un portrait d’une jeune musicienne uruguayenne, qui vit entre Montevideo et Paris. Elle enseigne l’initiation à la musique électro-acoustique à l’Université de Censier-Daubeton à Paris. Elle se raconte avec ses moyens propres: ses rires, ses coups d’œil vers la caméra. En écoutant sa musique, elle nous force à recréer notre univers personnel, repenser nos rêves et nos angoisses.
Elle déclare:
«Je ne me lasse jamais de la quête des autres: je frappe à la porte pour qu’ils ouvrent».
EN// A portrait of a young Uruguayan musician whose time is divided between Montevideo and Paris. She teaches an introductory course in electro-acoustic music at University of Censier-Daubeton in Paris. She tells the story in her own way, laughing and glancing at the camera. She entices us with her music, makes us reassess our private world and reconsider our dreams and anxieties.
She says :
«I never get tired of my search forother peaple. I knock at doors hoping they will open them».